Par delà !
La Terre et le Ciel se sont ouverts !
Moi l'enfant de la Lune !
Moi la fille de Gaïa !
Les étoiles m'ont couvertes
Et le Soleil a éclairé mon chemin.
Ta main aimée dans ma main.
Ton cœur près du mien.
Du plus loin que l'Univers connaisse.
Là où peut-être est née la Vie.
Où il n'y a pas de peur, pas de douleur !
Que l'amour, l'amour divin !
Par delà les mers,
Au delà des Terres Lointaines ;
là où rien ne vit.
Battait mon cœur,
Pleurer mon âme.
Loin de tout, loin de toi.
Par delà les montagnes,
les monts, les ouragans, les orages.
Je vivais là, loin de tout, loin de toi
et je ne vivais pas
Juste dans le noir,
Par vos ténèbres je vivais dans le noir
Et j'ai entendu battre ton cœur
J'ai entendu pleurer ton âme
Et mes yeux t'ont vu
Et tes yeux m'ont vu
J'ai reconnu ton visage
Ton sourire
Je connais ton visage
Ton sourire
Ton âme
Par delà les mers,
Au delà des Terres Lointaines ;
là où rien ne vit.
Battait mon cœur,
Pleurer mon âme.
Loin de tout, loin de toi.
Par delà les montagnes,
les monts, les ouragans, les orages.
Je vivais là, loin de tout, loin de toi
et je ne vivais pas
Catherine Mairghread-Gerber
Pour toi et pour tous ceux qui s'aiment.